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Mercredi 27 février 2002
Ferrari prêtre pour la
saison 2002 Afin de mettre la plupart des chances de son côté, c'est
avec la monoplace championne du monde en titre que l'écurie Ferrari va aborder
le premier Grand Prix 2002 à Melbourne. La fiabilité étant un point
d'achoppement sur lequel ne veut pas butter la Scuderia, la F2002 a été laissé
entre les mains des ingénieurs et des pilotes d'essais qui en continueront le développement
pendant les premières escarmouches de la nouvelle campagne mondiale.
Comme cela est de mise depuis quelques années désormais,
c'est en Australie que seront lancées les hostilités. Ferrari s'est imposé
sur le tracé de l'Albert Park en 1999 avec Eddie Irvine et en 2000 et 2001 avec
Michael Schumacher
En dépit de bons résultats lors des essais préliminaires
et d'un nouveau record du tour à Fiorano avec la nouvelle voiture, dotée de
nombreuses nouveautés, la décision difficile de ne pas emmener la F2002 à
Melbourne a été prise pour plusieurs raisons dont la celle consécutive au
nouveau règlement des essais hivernaux qui ont limité la quantité de travail
en piste. En outre, le fait que la voiture 2001 soit encore capable de signer
des temps compétitifs face à ses adversaires a incité l'écurie à ne pas
prendre de risque.
Disposer du châssis 2001 devrait faciliter les réglages et
les développements à faire lors de ces premières courses. Les derniers développements
pneumatiques de Bridgestone auront également un rôle prépondérant dans le
fonctionnement de la voiture. Bien que le circuit de l'Albert Park soit considéré
comme un tracé urbain, il possède plusieurs similitudes avec un tracé
permanent et recèle un mélange intéressant de courbes rapides et de virages
lents. Techniquement exigeant, il est nécessaire d'y avoir une bonne motricité
et de l'appui aérodynamique. Semblable au circuit de Montréal au Canada, les
freins y seront très sollicités.
"Il ne fait aucun doute que cela sera une saison très disputée et si je
suis certain que nous sommes prêts, il est clair que nos adversaires ont également
beaucoup évolués. S'il n'est pas facile d'obtenir le numéro un, le garder est
encore plus difficile"
avouait Michael Schumacher en forme de conclusion.

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