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Mardi 21 mai 2002
Un tour du circuit de Monaco
avec Barrichello Rubens Barrichello se rendra à Monaco avec un seul objectif, faire de son
mieux, obtenir un nouveau podium et pourquoi remporter une seconde victoire.
Le Brésilien nous emmène faire le tour du tracé monégasque, un endroit qui
l'a vu terminer second l'an passé au volant de la F2001.
"Le circuit est très bosselé et très inconfortable. Il
n'y a aucun endroit où l'on peut soulager ses bras et ses jambes. Un tour
peut être le plus grand frisson de votre vie mais aussi le plus secoué. Après
la ligne droite, vous arrivez à pleine charge à 270 km/h à l'amorce du
freinage de Sainte Devote. La route est très étroite et le peloton tout
entier tente de se frayer un chemin au moment du départ. Cela signifie qu'il
y a souvent un accrochage, il est donc bon de partir des premières lignes.
Vous ressortez du virage en seconde et entamez la montée" commentait
Rubens.
"Cette montée est plus rapide qu'il n'y paraît à la télévision.
Nous sommes à 250 km/h à pleine vitesse avant de rétrograder en quatrième
pour négocier le gauche de Beau Rivage à 200 km/h. Vient alors le virage du
Casino. Par temps de pluie, il faut faire extrêmement attention car la chaussée
est bombée et les barrières sont très proches. Au Casino, la voiture est
s'allège dans le virage à droite que l'on prend en troisième. Dans la
descente qui suit, il faut faire attention à l'énorme bosse sur le côté
gauche de la piste. Nous sommes à 210 km/h à l'amorce du freinage pour la
courbe de Mirabeau. Une épingle à droite que l'on prend en seconde avant de
rétrograder à nouveau pour l'épingle du Grand Hôtel. C'est un virage piège
car si l'on freine trop tard, on est en difficulté."
"Avec l'anti patinage, la sortie se fait plus facilement mais les deux
courbes du Portier sont assez délicats" poursuivait le pilote brésilien.
"Le tunnel offre une opportunité de dépassement si vous
avez suffisamment de vitesse en sortie. Le double droit est assez sombre et
bruyant. Il se referme et quand on ressort, le soleil nous éblouit. Cet
endroit est impressionnant car nous arrivons à 290 km/h et en 80 mètres,
nous sommes à 80 km/h en seconde pour la chicane du Port."
"Nous arrivons dans le dernier tiers du circuit. Au virage du Tabac, nous
sommes à 150 km/h. La route à cet endroit est très étroite et nous ne
voyons pas la sortie de virage. Il faut avoir énormément confiance en sa
voiture et en les commissaires. Vient ensuite la Piscine, un gauche - droite
rapide avant un gros freinage pour le droite - gauche suivant. Une petite
ligne droite et nous voici dans un gauche précédant la Rascasse. La
Rascasse, un double droit très lent en première sous les objectifs des
photographes. Ensuite, nous arrivons à Anthony Noghes, le dernier virage du
tracé" concluait-il.

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