Mercredi 20 mars 2002
Un parc en l'hommage de Ferrari ?

    L'introduction en bourse envisagée par Ferrari aura pour but principal de renouveler l'image de la marque Maserati, mais aussi de développer un 'Ferrari land' dans son fief de Maranello. Selon Luca Di Montezemolo, cette entrée sur le marché de la finance est souhaitable pour alimenter de nouveaux investissements et poursuivre le toilettage de la légendaire marque de voitures de sport (Maserati, NDLR) basée elle à Modène à quelques kilomètres au nord du fief de la Scuderia.

    Le constructeur italien avait acheté, en novembre 1999, 50 % des parts que détenait Fiat (maison mère de Ferrari) dans le capital de Maserati et s'applique depuis à promouvoir la marque au trident. L'an dernier, il s'est vendu environs 3500 Maserati pou un peu plus de 4200 Ferrari. L'objectif est de tripler les ventes annuelles de Maserati d'ici à 2004.

    Profitant de la notoriété acquise grâce à sa présence éternelle depuis la création du championnat du monde de F1, et des résultats de son pilote vedette Michael Schumacher, Ferrari souhaite se développer dans le domaine des loisirs et de la vente des produits dérivés. L'idée est de construire près du musée de Maranello, un parc, un 'Disney land rouge' en caricaturant. Il devrait permettre d'accroître le nombre annuel des visiteurs à l'usine de Maranello (plus de 170.000 selon les chiffres des organisateurs).

    Le patron de Ferrari confiait même avoir été contacté par des investisseurs projetant de construire un hôtel Ferrari à Las Vegas.

    Dans le même esprit, la société italienne veut mettre sur pied des magasins officiels pour la vente de ses produits dérivés. Un magasin 'pilote' (pour tester le concept) ouvrira très prochainement à Maranello et le dessein est d'en ouvrir quelques autres dans les grandes capitales mondiales.

    La décision finale d'une cotation en bourse de Ferrari sera prise par l'actionnaire principal, Fiat, qui détient 90% du capital de Ferrari. Fiat, qui traverse actuellement une passe financière délicate, pourrait voir d'un assez bon oeil une introduction en bourse de sa filiale, surtout si cela l'aidait à réduire son propre endettement !