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Vendredi 20 septembre 2002
C'était le dernier cadeau offert par
Schumi ? A Monza, le quintuple champion du monde a légèrement réduit son rythme avant le
second ravitaillement de Barrichello afin que ce dernier reprenne la course en tête
et file tranquillement vers la victoire. Cependant, ce pourrait bien être le
dernier cadeau de Michael à Rubens... S'il faut en croire Michael Schumacher
lui-même, la victoire de Monza est un cadeau fait au Brésilien en vue de lui
permettre de terminer second au championnat mais aussi parce qu'il avoue qu'il
lui devait encore quelque chose.
"Je devais encore rendre quelque chose à Rubens - déclare Michael
Schumacher - il m'a tellement aidé par le passé. C'était donc tout à fait
justifié. L'important était de garantir ce magnifique résultat pour Ferrari.
Maintenant, vu la position de Rubens au championnat, nous pourrons rouler plus
librement et essayer de divertir le public."
Dès lors on peut se demander si ce n'était pas là, le dernier cadeau de
Michael Schumacher à Rubens Barrichello, pour ce qui concerne cette saison
2002. Les courses d'Indianapolis et de Suzuka devraient donc être ouvertes.
Mais attention, jusqu'à un certain point, puisque Jean Todt a encore rappelé
en ce début de semaine que nous ne verrons plus jamais deux Ferrari se battre
entre elles sur la piste. Tant pis, mais si les pilotes ne devaient plus lever
le pied pour l'une ou l'autre raison, on s'en satisferait pleinement...
Le championnat 2002 est aujourd'hui plié (et même depuis un petit bout de
temps) et Rubens doit commencer à penser qu'il aura ses chances pour le titre
2003. Il n'est pas encore au niveau de son chef de file mais il n'a jamais été
aussi fort que cette année et à en croire Ross Brawn, il n'arrête pas de s'améliorer.
Dès lors, pouvons-nous espérer que Rubens aura toutes les cartes en main pour
pouvoir défier son équipier, l'année prochaine?
"Contrairement à ce que l'on croit généralement, ce n'est pas nous qui décidons
qui doit être champion du monde - déclare Ross Brawn - c'est la piste qui décide
de cela. Celui qui sera le plus fort des deux, vaincra."
Pourtant en Autriche...
"Nous avons beaucoup appris à Zeltweg - continue
Ross Brawn - ce fut une expérience qui même si elle s'était déjà produite
en F1, a créé beaucoup de mauvaise humeur. Je crois qu'à l'avenir, nous nous
comporterons différemment."

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