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Mercredi 19 février 2003
Les nouveaux horaires des
week-ends de GP
Le warm up du dimanche ne sera plus au programme des
Grands Prix du Championnat du monde de Formule 1 cette saison, a
indiqué Max Mosley, président de la Fédération automobile (FIA),
ce matin à Paris.
"Bernie
est déçu parce que certaines télévisions avaient acheté les droits de
retransmission, mais on ne pouvait pas faire autrement dans la mesure où les
équipes ne pourront pas rajouter d'essence entre les qualifications du samedi
après-midi et le départ du Grand Prix", expliquait Mosley.
Entre les qualifications et le départ du Grand Prix, les interventions
ne seront plus admises sur les voitures, placées sous surveillance (un
commissaire par équipe chargé de la surveillance), sauf pour des
raisons de sécurité ou fiabilité (pression des pneus, rodage
moteur...).
Le programme des Grands Prix sera donc le suivant (en heure
locale) :
Vendredi :
08h45 à 10h45: essais privés (4 écuries pour l'instant, Renault,
Minardi, Jordan et Jaguar)
11h00 à 12h00: essais libres
13h00 à 14h00: essais officiels (déterminant l'ordre de départ des
pilotes pour les qualifications du samedi)
Samedi :
09h00 à 09h45: essais libres
10h15 à 11h00: essais libres
13h30 à 13h35: warm up
14h00 à 15h00: qualifications (3 tours pour chaque pilote dans l'ordre
inverse des résultats des essais officiels du vendredi)
Dimanche :
14h00: départ de la course
En ce qui concerne les essais privés du vendredi
matin, seules quatre écuries y sont inscrites : Renault, Minardi, Jordan et Jaguar.
Ces écuries ont
jusqu'au 28 février pour se décider ou changer d'avis.
Renault avait, en effet, opté pour ces essais, qui n'autorisent que 10
jours d'essais privés dans l'année, ou 20 jours avec une seule
voiture, le constructeur français pensant pouvoir bénéficier de
l'utilisation de plusieurs types de pneus durant les deux heures du
vendredi, et faire son choix dans l'optique du Grand Prix une fois les
essais terminés.
Il semble cependant que toutes les équipes ne soient pas d'accord pour
une telle interprétation, les autres devant se déterminer quant au
type de pneus choisi le jeudi soir.
"En
fait, ce sont plutôt les manufacturiers de pneumatiques qui ne sont pas
décidés à se rendre sur les Grands Prix avec une multitudes de pneus", indiquait Max Mosley, président
de la FIA.
"Il
s'agit en fait d'accords privés entre fournisseurs de pneus et les
équipes. Du côté de la FIA, il n'y a en effet aucune interdiction."
Nous
attendons donc dans les prochains jours, la décision de l'écurie Renault. Il
serait tout de même dommage de devoir revenir
sur cette décision, qui pourrait certainement être très profitable à l'écurie.

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