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Samedi
04 janvier 2003
Une
nouvelle Commission F1 le 15 janvier
De
sèches décisions pour réfréner la courbe sans cesse en hausse des dépenses en
Formule 1 pourraient être présentées dans une dizaine de jours, moins de 2 mois
avant le début de la saison.
La Fédération Internationale de l'Automobile (FIA) rencontrera en effet les 10
chefs d'équipe le 15 janvier pour trouver des moyens de contenir ces coûts, lors
d'une nouvelle commission F1 comme celle qui avait eu lieu le 28 octobre.
Selon le magazine britannique Autosport, le contrôle de motricité (l'antipatinage)
et la télémétrie bidirectionnelle pourrait être bannis. Ce serait un retour en
arrière brutal après que la FIA ait accepté ces deux dernières années
l'introduction de ces systèmes.
Le contrôle de motricité, réintroduit courant 2001 maximise l'adhérence de la F1
sur la piste, en contenant le patinage et le sur-régime des moteurs. Ces
systèmes après avoir connu de beaux jours au début des années 1990 furent
interdit fin 1993. La télémétrie bidirectionnelle, autorisée par la FIA en
octobre 2001, pour la saison 2002, permet en outre des fonctions de télémétrie
classiques (recueil des données de la monoplace) de faire parvenir à la
monoplace en mouvement des ordres de changement de réglages (cartographie
moteur, répartition de freinage etc..)
Les équipes de tête telles que Ferrari, Williams et McLaren vont probablement
résister à des remises en cause si soudaines et si près du début de la saison,
le Grand Prix d'Australie se courant du 6 au 9 mars prochain, et certaines
équipes s'apprêtant même à mettre leurs monoplaces en piste en ce début d'année.
Max Mosley, le président de la FIA serait fâché que la réunion de fin octobre
n'ait pas permis de converger vers des décisions qui raccourciraient
considérablement les dépenses en F1.
Autosport prédit une exécution plus stricte des règles de vérification et
des contrôles de pré-course sur les monoplaces afin de prendre des mesures
autoritaires contre les équipes changeant des éléments essentiels des monoplaces
au cours des week-ends de GP. Le magazine spécule même sur un lobby de la FIA
visant à convaincre toutes les équipes d'employer un même type de moteur à
partir de 2004 (l'accord unanime étant nécessaire selon les accords Concorde)
Si l'on s'attend à ce que les 3 équipes de pointe, avec leur budgets énormes
investis dans l'affrontement technologique contestent cette tentative de la FIA,
certaines équipes telles que British American Racing soutiennent la position de
Mosley.
"Nous devons avoir l'esprit ouvert sur ces sujets", explique David Richards.
"Un
groupe de gens si près de leur travail, sans assez de recul, tels que les
directeurs d'équipe n'arrivent pas, parfois, aux bonnes conclusions. Parfois il
faut une intervention extérieure pour vous aider dans ce processus."

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