|
|
Vendredi
17 janvier 2003
La F2003 ne sera pas
présente au GP d'Australie
La saison dernière, la F2002 n'était pas présente aux deux premiers Grand Prix
de la saison. C omme nous le présentions,
l'écurie Ferrari réitéra cette stratégie, qui leur a bien réussi lors de la
saison 2002. Elle veut ainsi être sûre de la fiabilité de sa dernière monoplace
pour éviter des risques d'abandons lors de la course. Bien que Michael
Schumacher déclarait il y a une dizaine de jours que la F2003 courrait en
Australie, l'opinion a semble-t-il évolué chez Ferrari, et la nouvelle monoplace
ne devrait pas prendre la piste lors du premier Grand Prix. La Scuderia Ferrari
présentera cependant sa toute nouvelle F2003 dans 3 semaines maintenant.
Le directeur général de la Scuderia, Jean
Todt, fut interrogé quant à la possibilité de voir l'héritière de la F2002, sous
le soleil automnal de l'Australie, le Français répondit:
"Non, elle ne va pas courir lors du premier Grand Prix."
Ferrari compte donc réitérer la stratégie
utilisée début 2002, la F2001 au tout dernier stade de son développement s'étant
imposée entre les mains de Michael Schumacher, lors du premier Grand Prix devant
toutes ses rivales de spécification 2002. Lors du Grand Prix de Malaisie, les
deux Williams, le cadet des Schumacher devant, avait devancé Schumacher et la
F2001, mais il faut rappeler que le début de course avait vu un accrochage entre
Michael Schumacher et Juan Pablo Montoya, faisant perdre de nombreuses places
aux deux hommes. Et au Grand Prix du Brésil, la F2002 s'était imposée d'un
souffle pour sa première sortie, Michelin et donc Williams avaient clairement
l'avantage, mais la F2002 s'était révélée impossible à dépasser pour le cadet
des Schumacher.
Cette stratégie victorieuse a également
poussé McLaren à ne mettre en piste la MP4-18 qu'après le Grand Prix d'Europe
2003. Elles seront donc au moins deux équipes à faire ainsi désormais. Il faut
dire qu'avec un nouveau règlement qui fait la part belle à la fiabilité, du fait
de l'absence du mulet, mais aussi de la suppression des aides (même si il est
certain qu'une dérogation sera accordée), cette stratégie apparaît plus que
jamais comme le choix le plus sûr, et on peut gager que ce sont les décisions de
mercredi qui ont pousser Ferrari à définitivement prendre cette décision.

|